Le bassin versant de la Vilaine est une zone géographique de 11 000 km² qui englobe tous les affluents (petits ruisseaux, rivières secondaires) qui se dirigent vers un même exutoire : l’estuaire de la Vilaine. Chaque goutte d’eau qui tombe sur ce grand territoire, participe au cycle de l’eau du bassin de la Vilaine.
L’eau de pluie qui arrose un bassin versant alimente ses différents milieux aquatiques. Les réseaux hydrographiques tels que les rivières, les fossés…, sont directement alimentés par ces eaux de ruissellement. Ils convergent tous vers le même exutoire : l’océan.
A l’heure où l’eau est soumise à des pressions croissantes, notamment l’augmentation de la population, l’urbanisation, l’agriculture, l’industrialisation et le changement climatique, le cycle de l’eau est essentiel pour maintenir les écosystèmes, réguler le climat et fournir de l’eau douce pour les hommes et la faune. Sa préservation est essentielle pour faire face aux enjeux environnementaux et climatiques.
Distinguer grand cycle et petit cycle de l’eau
La gestion équilibrée et durable de l’eau nécessite de discerner les notions de petit cycle et grand cycle de l’eau, indispensables pour appréhender les enjeux autour de l’eau.
- Le grand cycle de l’eau, c’est le cycle naturel : le mouvement perpétuel de l’eau sous tous ses états, à l’échelle de la planète.
- Le petit cycle de l’eau, c’est le cycle domestique : un cycle totalement artificiel, créé par l’homme, pour capter, traiter l’eau pour sa consommation, l’utiliser puis la traiter à nouveau avant de la réinjecter dans le grand cycle de l’eau.
Grand cycle de l’eau, champs d’intervention d’Eaux & Vilaine
Le grand cycle de l’eau, c’est le cycle naturel.
- L’eau des océans, des rivières et des lacs s’évapore sous l’effet de la chaleur du soleil, formant de la vapeur d’eau : l’évaporation.
- La vapeur d’eau monte et se refroidit, formant des nuages : la condensation.
- Lorsque les gouttes d’eau dans les nuages deviennent suffisamment lourdes, elles tombent sous forme de pluie, neige ou grêle : les précipitations.
- Une partie de l’eau qui tombe s’infiltre dans le sol pour reconstituer les nappes, tandis qu’une autre partie s’écoule vers les rivières et les océans : l’infiltration et le ruissellement.
- Les plantes absorbent l’eau du sol et libèrent de la vapeur d’eau dans l’atmosphère par leurs feuilles : la transpiration qui réalimente les futures pluies.
Puis, c’est reparti !
Agir sur le grand cycle de l’eau nécessite de prendre des mesures pour gérer de manière intégrée, durable et préventive les ressources en eau, tout en tenant compte des interactions complexes entre les milieux naturels, le climat et l’homme. Ces interventions impliquent la mise en œuvre d’une politique de gestion de l’eau, de restauration des écosystèmes, de prévention des risques, et de sensibilisation, en impliquant tous les acteurs dans une approche collaborative.